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C’est à Rouen, à quelques centaines de mètres du site de Lubrizol, qu’a vu le jour la première usine chimique française : une unité de production d’acide sulfurique construite en 1769 pour les besoins des manufactures du textile qui assurent la prospérité de la ville. Les drapiers viennent alors de découvrir les vertus de ce que l’on appelait le vitriol pour blanchir les tissus et traiter les colorants. Deux siècles et demi plus tard, le textile a périclité mais l’industrie, et singulièrement l’industrie chimique, continue de marquer cette partie de la vallée de Seine de son empreinte.
Grâce à ses infrastructures portuaires et fluviales et à la proximité du plus grand bassin de consommation européen, la Normandie est aujourd’hui le premier producteur européen de fertilisants et elle fournit 80 % des huiles et des additifs (la spécialité de Lubrizol) fabriqués dans l’Hexagone. Elle est aussi le siège de la plus grande raffinerie d’Europe. Malgré des fermetures retentissantes comme celle de Petroplus en 2013, le secteur reste florissant mais la médaille a son revers.
Ces activités valent à la région d’abriter l’une des plus fortes concentrations françaises de sites Seveso. On en…
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