Rien ne me surprend chez ceux qui bénéficient de nos jours de décrets autant que le fait de les entendre dire avec arrogance : « Moi, je ne suis pour personne. Moi, je n’ai de comptes à rendre à personne ! » Orgueil inutile et destructeur !
Soyons modestes et réalistes. Revenons sur terre ! Ce qui vous est demandé est strictement d’être justes, loyaux et reconnaissants. Surtout d’être bons avec les bons et équitables envers les fautifs, dans la crainte permanente et constante d’Allah. Sinon personne n’obtient son poste par une mystérieuse révélation.
Derrière chaque poste existe une double redevabilité : D’abord envers Allah qui a toujours la dernière volonté, ensuite envers les humains qui ont, d’une quelconque façon apporté leur proposition, accord et soutien en faveur de telle ou telle personne promue. Donc, il ne s’agit pas d’être ingrats envers ces gens de l’ombre, tout comme il ne s’agit pas non plus de leur être aveuglément soumis et obéissants sur tous les plans.
La redevabilité n’est pas un assujettissement, sauf envers Dieu !
— conakrylemag