Ce vendredi du côté de Rabat, le Sud-Africain Patrice Motsepe a été élu président de la Confédération africaine de football.
L’issue ne faisait plus aucun doute. Patrice Motsepe a été élu sans surprise président de la Confédération africaine de football, ce vendredi à Rabat à l’occasion de la 43e Assemblée générale de la CAF. Par acclamation, ainsi que le prévoient les statuts de la CAF en cas de candidature unique, le Sud-Africain a été porté à la tête de l’instance panafricaine. Le milliardaire succède au Malgache Ahmad, empêché de briguer sa propre succession après sa suspension par la FIFA.
La main de Zurich est omniprésente, et il n’est pas fortuit que les tous premiers mots de l’élu du jour soient allés à son « frère Gianni » Infantino. Le boss de la FIFA a déployé toute sa diplomatie pour arriver au retrait des trois autres candidats, Augustin Senghor, Ahmed Yahya et Jacques Anouma. Le compromis de Rabat, trouvé lors du dernier week-end de février, réserve les fonctions de vice-présidents au Sénégalais et au Mauritanien, un poste de conseiller spécial échouant à l’Ivoirien. Deux autres vice-présidents entoureront Patrice Motsepe, dont la mission première sera de rétablir une situation financière catastrophique.
Avant son élection triomphale, le Sud-Africain était présent dans la salle de l’Assemblée générale pour écouter l’exposé de Fouzi Lekjaa, le président de la commission des finances, sur les comptes de la CAF. Celle-ci « s’installe dans un déficit annuel autour de 10 millions de dollars. Elle est en train de bouffer ses capitaux, ses fonds propres », a lâché celui qui préside par ailleurs aux destinées de la Fédération marocaine. Les représentants des Fédérations présentes à l’AG (52 sur 54, manquent le Tchad et l’Erythrée) vont procéder à l’élection des nouveaux membres du comité exécutif de la CAF et des représentants africains au Conseil de la FIFA.
— conakrylemag