Sur le chemin de l ‘enfer….
Lisez , ce long texte d’un jeune guinéen sur les routes de la Méditerranée ….
Tout d’abord je me nomme thierno madjou bah je suis originaire de pita (Doghol touma)pour être précis.
Tout comme les jeunes de ma Guinée je me suis lancé dans cette aventure insensée,mais avec les rêve plein la tête tout obstacle menant à mon rêve devient secondaire.mais c’est sans compter la difficulté qui m’attendais un bon matin je fouille l’armoire de ma mère en espérant tomber sur une somme conséquent et ce fut le cas pour être précis j’ai pris la somme de 2 millions de nos franc.direction le Mali j’arrive à la gare routière puis de la les problèmes commencent l’argent ne suffisait pas il a fallut que mon frère interviennent mais il avais tout fais pour que j’y retourne mais j’étais déterminer je voulais à tout pris fuire cette galère qui nous malmène pensant coûte que coûte à l’Europe .
Mais il me fesat un transfert d’argent pour m’epaulé mais croyez-moi ya un adage qui dit « l’argent ne fais pas tout » du coût j’ai pris mon ticket reliant la capitale Bamako – tombouctou on a fais 2 jours de route arrivé sur place on a mangé puis je suis allez à la rencontre des personne qui font traverser les gens dans désert j’étais avec deux de mes amis puis il nous ont entassé dans un pick up 4×4 on avais acheté de quoi manger sur la route,Des biscuits du pain et la sardine avec un bidon de 5 litre d’eau et la commença le désarroi on étais plus de 27 personne je dit bien 27 personne mise à l’arrière du pick up pour s’accrocher il ont mis nos bagage en bas puis attachés un long filet reliée au crochet on avais qu’a attrapé le filet pour pas tombé et on avais 3 jours de route à faire imaginer le calvaire qui vient de débuté et c’est pas tout les chauffeur qui nous transportait étais des touaregs ils étaient de mèche avec les coupeurs de route et il y avait plus de 4 barrages pour dire claire y avais 4 groupes de touaregs rebelle qui vous coupait la route et qui avais installé leurs barrages dans le désert.
Et on a bougé vers 17h on roula presque toute la nuit imaginer vous un instant roulant dans le désert sans savoir si vous arriverez à destination en un seul morceaux voilà tout ses angoisses qui me traversait l’esprit mais je priait Allah de toute mes forces. Vers 1h du matin le chauffeur nous laissa se reposé et vu que j’ai quitté fin novembre de l’autre côté du désert il étais pile dans l’hiver et pour couronner le tout dans le désert ya de fois plus de fraîcheur que la moyenne donc on a fais un feu pour pas mourir de fraîcheur puis on a mangé d’autres on pu dormir pour ceux qui avais des couettes pour le reste fallait resté près du feu jusqu’à l’aube puis on prena à nouveau la route on roula jusqu’au premier barrages les rebelles nous ont demandé de descendre et de leurs données l’argent ou il passeront nos affaires au peigne fin d’autre donna moi j’avais presque plus un rond du coût il nous fouillé,nos affaires ils ont pris tout ce qui leurs pourrait utile il m’on rien laissé à part 2 pantalons et 2 tishort ils ont pris le reste des mes affaires portables habit sac même mon pull ils m’ont pas laissé croyer moi à ce moment précis si j’avais la possibilité de me retourner croyer moi je le ferais j’étais rongé de remords me demandant ce que je fesait la mais hélas j’étais à des millier de km de chez moi sans argent sans possibilité d’appeler qui que ce soit du coût j’étais obligé d’assumer et continuer. on arriva au second puis au 3em et dernier barrages la,cetais à 20 km de la première ville algérienne (innafra ) c’est le nom du dernier barrages il fallait marcher les 20km restant tout en esquivant les garde frontaliers après ses 3 jour de long et pénible voyage on se reposa et la aussi on étais en terrains hostile cetais le fief des touaregs rebelle je vous cache pas que j’ai vu des voitures brûler donc je resumerais que c’était un lieux dangereux on est resté 4 jours et j’étais resté plus de 2 semaines sans passer le moindre coût de fil à mes proche qui évidemment étais inquiet j’étais bouleversé de leurs laisser un tel chagrin .
Les 4 jours passa puis des guideur de route venant tout droit de la première ville arriva sur place pour nous faire traverser les 20km restant et croyer moi quand je vous dit que ces nos amis africains qui font passer et évidemment cetais payant si il parvenait à te faire passer tu devrais appeler ta famille pour le rembourser puis si ta les moyen il te fais passer les villes algérienne bref…on prena la route la nuit (20h) on contourna des barrages toute la nuit jusqu’à l’aube et il nous restait qu’un dernier barrages qu’il fallait traverser en passant à l’intérieur donc on attendait que les gardes frontaliers rentre ce coucher pour pouvoir passer mais c’est sans compter sur leurs radar hyper sophistiqué il nous ont attrapé à 6h du matin leurs commandants nous disa qu’ils nous ont repéré à plus de 5km de la du coût il nous attendait. Après il nous donnèrent de la nourriture puis il nous ont chargé dans un camion militaire puis ils nous ont jetés à 10km de la frontière .
— conakrylemag