
À la dernière assemblée virtuelle de l’UFDG, Mohamed Bakary Keita (le secrétaire général des jeunes de l’UFDG) a demandé à Cellou Dalein Diallo de relancer les manifestations intempestives afin de troubler comme jadis la quiétude des guinéens.
L’UFDG n’a d’arme politique que les manifestations violentes, c’est le seul et unique recours dont ce parti se sert pour s’attirer les projecteurs et les regards. C’était son moyen de chantage. Sinon aucun parti politique ne peut nier ou ignorer la main tendue du président de la République qui a créé toutes les conditions de dialogue et de concertation.
L’habitude étant une seconde nature, l’UFDG rejette toute possibilité de dialogue et prône l’éternelle confrontation alors que les autres partis politiques accueillent favorablement l’idée de dialogue.
Le malheur de l’UFDG, c’est de se croire trop indispensable dans l’arène politique guinéenne. On entend toujours les cadres de ce parti dire dans leurs communications que rien ne peut se faire sans l’UFDG. C’est cette confiance aveugle qui les avait fait croire qu’ils pouvaient empêcher les guinéens de se doter d’une constitution légitime, c’était sans compter sur la détermination des guinéens qui ne se plient pas à la surenchère politique.
Esseulé, essoufflé, isolé et contesté au sein de son parti, le leader de l’UFDG mise toujours sur les manifestations, une stratégie qui est aujourd’hui critiquée et désapprouvée par ses militants qui n’y ont tiré que des dégâts matériels et humains. Sans manifestations violentes, il ne pourra conserver sa base qu’il entretient à coup de discours ethnique.
Au moment où l’ensemble des acteurs socio-politiques s’entendent unanimement pour dialoguer, l’UFDG demande de se tirailler.
Maka N’denda Bah