
C’est affaire d’un jeune Diakanké. Appelons-le Souaré. C’est un élève qui s’est retrouvé au gré des affectations administratives de ses parents à St Alexis à Siguiri. C’est un jeune turbulent et chahuteur qui ne pensait qu’à une seule chose : la bagarre. Il ne pensait qu’à terrasser les gens et défiait tout le monde, même les directeurs d’école. Papa Souaré ne savait plus où donner de la tête avec un garçon renvoyé partout.
De guerre lasse, on l’avait conduit à coups de pieds dans les fesses à l’école catholique de St Alexis. Et là, miracle ! Un élève sage et respectueux, ayant toujours de bonnes notes. Mais on ne trompe pas le cœur d’une mère. Voulant comprendre ce brusque changement, Maman Souaré avait pris son garçon en aparté. Et c’est là que l’ancien garnement a fourni la clef du mystère.
– Maman, il ne faut pas blaguer avec ces gens-là ! Quand je suis arrivé dans la classe, la première chose que j’ai vue, c’est un élève qu’ils ont cloué sur des planches avant de l’accrocher au mur. Là-bas-là, c’est pas du jeu. Est-ce que tu sais qu’à la fin de leurs prières, il y a des gens choisis qui viennent s’aligner pour manger le corps de quelqu’un et boire son sang ? Il ne faut pas les regarder comme ça, hein ! Ils ne comprennent pas la plaisanterie. Et moi, je ne veux pas finir comme ça !
Bonne journée à tous ! Que les rares Diakanké qui ont compris la blague expliquent aux autres !
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