
DICTATURE : ARRESTATION DU CÉLÉBRISSIME JOURNALISTE AMADOU DIOULDÉ DIALLO
Équilibré à tous égards, le doyen Amadou Diouldé Diallo, émérite Journaliste Sportif et historien doublé d’une fierté continentale de Guinée, au lieu d’être auréolé d’une gratification nationale, vient d’être mis aux arrêts à Conakry, ce samedi 27 février 2021, par des éléments de la Police Judiciaire. L’avocat du célébrissime Journaliste affirme que les cireurs de bottes d’Alpha Condé accusent notre confrère d’offenses à leur mentor.
Le ridicule ne tue vraiment pas. Pendant que le premier responsable de la Police Judiciaire Guinéenne, le pseudo-général Fabou Camara, est englué dans une rocambolesque affaire de substitution et de disparition de drogue, c’est ce semi-intellectuel, un inculte, sans scrupules ni vergogne, qui s’arroge le droit de priver une célébrité continentale de sa liberté.
Mon pays va mal. Alpha Condé et son clan mafieux ont franchi le rubicon. Sortons, chers compatriotes, des stériles considérations ethniques et tribales pour sauver la République de Guinée où toutes les libertés fondamentales sont désormais confisquées, plaçant Alpha Condé à la première loge mondiale des dictateurs dont les mains sont gravement ensanglantées.
Dans un pays normal, l’arrestation d’une icône comme Amadou Diouldé Diallo ne devrait pas laisser de marbre la presse guinéenne. Malheureusement, cette presse est quasiment prise en otage et bâillonnée.
Il revient désormais à Reporters Sans Frontières et à la Fédération Internationale des Journalistes d’exercer une pression extraordinaire sur Alpha Condé et ses acolytes pour obtenir la libération urgente et sans conditions de notre illustre doyen Amadou Diouldé Diallo, surtout dans un contexte où les prisonniers encombrants sont souvent victimes d’empoisonnement en Guinée.
Mon soutien et ma compassion sont sans équivoque envers mon cher frère et ami, Amadou Diouldé Diallo, à qui je n’apprends guère le courage et la détermination.
Tiens bon mon adorable doyen !
Ton frangin, si loin, si près de toi
Mandian SIDIBE
Journaliste exilé à Paris