
Nana Akufo-Addo : le dernier bouffon africain !
« Nous devons nous développer nous-mêmes. Convaincre la jeunesse que les opportunités sont ici, chez nous. C’est le manque d’opportunités qui pousse les gens à partir. Il y a eu de grandes vagues d’immigrants italiens, irlandais (à travers le monde), aujourd’hui c’est fini. Nous devons convaincre nos jeunes de rester en Afrique…Pour cela, il faut changer la mentalité d’assisté. La Corée du Sud, la Malaisie, Singapour, qui ont obtenu leur indépendance en même temps que nous (…), ils font partie des pays riches. Que s’est-il passé pour que nous en soyons là ? Je veux construire un Ghana autosuffisant ».
Voilà ce que chantait Nana Akufo-Addo aux premières heures de son élection.
Et vous savez où il en est aujourd’hui ce président qui faisait exactement le contraire de ce qu’il disait ? Il a envoyé son pays à la ruine totale. Le Ghana est obligé de mendier sa pitance dans la cour des dirigeants européens, américains et auprès des institutions de Bretton Woods. Et le président va plus loin dans la bassesse en jouant au Nafigui contre ses pays limitrophes dans la cour de ses nouveaux maîtres en France et aux États-Unis, accusant ses frères africains d’être en intelligence avec Moscou.
Comme on le dit, dans toute crise, il faut trouver un bouc émissaire pour… porter le fardeau de ses dettes. Sinon, c’est la gabegie, la corruption, les détournements à ciel ouvert des deniers publics, le népotisme, le clientélisme et le malkapisme dans la gestion de la Banque centrale, qui ont amené Nana Akufo-Addo à mettre la clé sous le paillasson. On croyait l’époque des bouffons comme Idi Amin Dada et autre Bokassa révolue. Hélas.
Par Abdoulaye Sankara Abou Maco