La communication, surtout politique, c’est deux choses l’une; soit tu la maîtrise pour l’utiliser comme une arme fatale contre ton adversaire, ou elle te maîtrise et se retrourne contre toi en servant ton adversaire. C’est pourquoi d’ailleurs, on la qualifie de couteau à double tranchant.
C’est de notoriété publique en Guinée; le maillon faible des Partis politiques dits grands, maîtrisent mal leurs communicants et leur communication.
Chacun dit du tout et du n’importe quoi, souvent au détriment de son propre Parti qu’il prétend pourtant défendre sans le vouloir ou le savoir.
Souvent des petites personnes, des pseudos militants agitées et en mal de poste au sein de son Parti s’auto proclament communicants et prennent d’assaut les réseaux sans ligne de conduite ou d’orientation du Parti qu’il prétend défendre.
Très souvent, en les écoutant aborder pêle-mêle des sujets, on peut s’interroger sur la finalité qu’ils recherchent.
Le pire c’est de voir certains d’entre eux se ‘’notabiliser’’ dans cette pratique, en se faisant passer pour le plus sérieux qui abordent des sujets sérieux.
Celui qui mène un combat en tirant sur tout ce qui bouge, sans ligne de conduite et sans aucune capacité d’adaptation à l’adversaire, ne mène qu’un combat perdu d’avance.
Personne ne peut changer un résultat en utilisant les mêmes données et le même procédé de calcul.
Quelqu’un disait que l’ignorant n’est pas celui qui n’a pas appris; mais plutôt, celui qui n’a pas appris à apprendre.
Nos Partis politiques n’ont pas encore appris à apprendre; résultat: aujourd’hui ressemble à hier et demain ressemblera infailliblement à aujourd’hui.
Que les militants s’achètent déjà d’EFFERALGAN pour garder à côté d’eux en prélude aux échéances politiques avenirs.
Sow Boubacar, Switzerland 🇨🇭