Nous comptons encore nos morts avec ses conséquences éthiques, politiques et sociales parce que nous sommes incapables de tirer les leçons du passé.
Les mêmes erreurs sont systématiquement reproduits pour les mêmes résultats. Pourtant, cette transition, nous a- t-on martelé, se voulait refondatrice, inclusive et apaisée. Mais entre le dire et le faire, il y a un la mer. Trop de sang ont été versé unitlement en Guinée et le plus souvent sans que le moindre coupable soit identifié ou sanctionné.
Si le CNRD ne change de fusil d’épaule, n’adopte pas une nouvelle approche par rapport à la situation qui prévaut actuellement, unitile de dire qu’il court tout droit vers un échec qu’aucun guinéen épris de progrès ne souhaite.
Trop temps ont été perdus , il faut maintenant s’engager de manière sincère sur la voie du dialogue pour rapprocher les positions. Mettre un terme aux fronts de contradictions et aller vers une ouverture démocratique, voilà ce que la Guinée a besoin.
Pour faire l’amour à la Guinée, il y a des préalables qu’il faille respecter. Il faut d’abord qu’elle se sente en confiance par l’effet d’une communication, d’un dialogue maîtrisé. Il faut surtout éviter toute action brusque au risque de ne pas la replonger dans ses mauvais souvenirs de femme violée et martyrisée.
Rien n’est encore tard pour faire en sorte cette transition réussisse. Tout dépend de la bonne foi des uns et des autres.
Khalil KABA
— conakrylemag