Le directeur général de l’Agence guinéenne de presse (AGP) a été victime d’un vol le mercredi 12 octobre dernier à Conakry. La scène s’est passée à l’hôtel Palm sis à la Camayenne, dans la commune de Dixinn, à la faveur d’un atelier de formation initié à l’attention des députés et cadres de l’administration parlemen- taire et facilité par le journaliste lui- même. Une pratique punie par la loi guinéenne, notamment dans ses articles 414 et 425 du Code pénal.
Le procès de son présumé voleur s’est ouvert ce mercredi 26 octobre au tribunal de première instance de Kaloum. A la barre, le prévenu Kémoko Camara, marié et père de deux enfants, a reconnu les faits mis à sa charge. Venu, dit-il, aider son ami Fodé Soumah à l’hôtel, Kémoko Camara qui avait même éteint le projecteur ce jour dans la salle, a attendu la pause-café pour accomplir sa sale besogne. Il s’est aussitôt saisi du sac du journaliste Alpha
Des objets volés retrouvés.
Kabinet Doumbouya avant de disparaitre avec tout le contenu.
Dans le sac, outre la somme de 500.000 FG, le présumé malfrat reconnait avoir trouvé 1 ordinateur de marque Dell, 2 téléphones, 2 appareils photographi-
ques numériques, 2 dictaphones, 1 carte bancaire et 1 trousseau de clés, entre autres.
Aux dires de Kémoko Camara, il a expressément omis le trousseau de clés et quelques effets dans un taxi à Kagbélén où lui-même habite. C’est le chauffeur de ce taxi qui les a déposés à la CMIS de la localité. Puis, s’en sont suivies les enquêtes. Et deux jours après, le sac a été retrouvé en lieu et place d’un autre chipé cette fois-ci à une femme blanche, à l’hôtel Riviera. L’ordinateur volé à notre confrère contenait des bases de données de l’AGP datant de plusieurs années, ainsi que d’autres documents non moins importants. A la place de la machine volée, Kémoko Camara propose un autre ordi à M. Doumbouya, arguant qu’il a cédé le sien à un certain Facinet à la somme de 800.000 FG. La suite du procès est prévue mercredi 3 novembre.
Par Mady Bangoura le populaire Guinée