C’est en pleine pandémie coronavirus qu’on nous a servi le slogan « prospérité partagée ».
Pour nous autres qui ne sommes pas au fait des choses économiques, cela s’étend ainsi : Soit, avant la pandémie, il y avait déjà la prospérité; il ne restait plus qu’à la partager.Soit, en dépit de la pandémie, il y a la prospérité; il ne reste qu’à la partager.
Dans l’un ou l’autre cas, il y a la prospérité. C’est cette prospérité qu’il faut partager avec ou sans le coronavirus.
On ne peut pas nous faire miroiter un » partage de prospérité » et nous imposer aujourd’hui une sorte de partage de pauvreté et de souffrance « .
On savait que la covid 19 allait frapper durement l’économie mondiale. Mais on a osé nous faire rêver au partage d’une prospérité qui n’existe pas et on nous fait partager aujourd’hui une souffrance qui, elle, est bien visible.
En fin, on savait tous que c’était du pipeau. On n’est si ignorant de la réalité.
Par Me Mohamed Traoré
— conakrylemag