Gestion calamiteuse, tribalisme, nominations fantaisistes, la SEEG échappe au contrôle de l’État ?
Il faut arrêter la saignée financière en cours au sein de la Société d’Exploitation des Eaux de Guinée. Le malaise financier risque de conduire l’entreprise à une descente en enfer avec un leadership boiteux et une coordination calamiteuse par la simple maladresse managériale de son Directeur Général, Cece Patrick Loua.
A la suite de plusieurs documents parcourus, on peut noter des failles administratives répréhensibles et des promotions fantaisistes.
Le rapport d’enquête de la mission de l’inspection générale d’État est foulé au sol. Cheik Talibé Sylla qui était condamné au payement de trois ans de salaires qu’il percevait de manière frauduleuse n’était qu’une opération de charme et de contentement. Il a commencé à prendre son salaire alors qu’il n’est point admis.
L’actuel DG qui prenait plus de 11 millions avec toutes les indemnités se retrouve aujourd’hui à plus de 23 millions/ mois.
Pis, il fait nommer sa femme à un poste en brûlant toute la procédure y afférente. Il nomme des petites gens à des niveaux de responsabilité sans qualification.
Le social a pris un coup dur. Une grève est annoncée pour appeler à la conscience face au péril imminent qui s’annonce de ce côté.
Joint au téléphone, le DG Loua qui n’est pas affronté à la presse, évite tout dialogue dans ce sens.
Il faut sauver la SEG pendant qu’il est encore temps. Selon des indiscrétions, le Ministre Papa Koly Kourouma serait complice de toute la calamité qui frappe en pleine figure cette entreprise étatique.
La question que l’on se pose est celle de savoir : Pourquoi tout se laisser faire à la SEEG?
Serait-elle une Société de non-droit qui échappe au contrôle de l’État ?
Il est temps, voire grand temps de remettre la pendule à l’heure de ce côté.
Au prochain numéro, on publiera tous les documents de malversations.
Wassalam
Par Habib Marouane Camara, Journaliste-Chroniqueur.