
Quand on laisse la gestion de toutes les affaires d’un pays au bon vouloir d’une personne sans scrupule, on ne peut être surpris qu’elle en fasse ce qu’elle veut.
La Guinée peine à s’en sortir à cause de l’irresponsabilité des tenants des autres pouvoirs: le législatif, le judiciaire et celui que certains appellent, le quatrième pouvoir: la presse.
Sans une véritable refondation de l’État guinéen avec les réformes administratives et institutionnelles qu’elle implique, on continuera toujours à rêver d’une bonne récolte après avoir semé dans un désert.
Les Guinéens devraient exiger cela aux prétendants à la place de Alpha, comme il exige aujourd’hui, son départ.
Les Guinéens ne peuvent plus se mettre d’offrir à des politiques l’occasion de les faire rêver aujourd’hui et de déchanter demain.
L’avenir se conjugue au présent pour éviter que le futur soit une désagréable surprise.
Sow Boubacar, CH.