
Il se pourrait que le dialogue, au cas où il y aurait dialogue , aboutisse à la libération des prisonniers politiques,l’ouverture des frontières avec certains pays voisins, la levée du dispositif militaro-policier mis en place à Conakry pour étouffer toutes les contestations, le départ des forces de l’ordre du siège et du quartier général de l’UFDG et la reprise par ce parti politique de ses activités, le respect par l’État de la liberté d’aller et de venir des leaders politiques.
Mais en contrepartie, qu’est-ce le pouvoir pourrait obtenir de ce dialogue?
Qu’est-ce qu’il peut obtenir par le dialogue et qu’il n’a pu obtenir déjà par la force ?
Il a sa disposition l’armée, la gendarmerie, la police, la banque centrale et de très nombreux opportunistes prêts à tout pour conserver leurs privilèges.
Une belle analyse de Me Mohamed Traoré avocat