Dans le paysage éducatif guinéen, un tournant majeur semble se profiler à l’horizon. Ce mercredi 1er novembre, une déclaration solennelle a été faite au siège du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) à Donka, marquant une étape cruciale dans l’histoire de cette organisation.
Les Bureaux Exécutifs Nationaux, ainsi que les Unions Communales et Préfectorales, ont pris la décision unanime de fusionner les deux factions du SLECG en une seule entité. L’objectif ? Défendre avec plus de force et d’unité les intérêts des enseignants et chercheurs de Guinée.
Cette résolution n’est pas anodine. Elle intervient dans un contexte où le SLECG, jadis un pilier dans la défense des droits des enseignants, traverse une crise profonde, marquée par des divisions et des dissensions internes. Les responsables du syndicat appellent donc à l’unité, à la tolérance et au pardon, afin de surmonter les obstacles du passé et de bâtir un avenir meilleur pour le secteur éducatif guinéen.
La déclaration met en exergue la nécessité pour les deux Bureaux Exécutifs de travailler de concert afin d’organiser un congrès inclusif, rassemblant toutes les composantes du SLECG. Cette démarche vise à consolider l’unité au sein du syndicat et à renforcer sa capacité à défendre les droits et intérêts des enseignants et chercheurs.
Les rédacteurs de la déclaration n’ont pas manqué de souligner les défis et les enjeux liés à cette unification. Ils ont évoqué les réticences et les résistances, tout en insistant sur la nécessité de surmonter ces obstacles pour le bien de la communauté éducative guinéenne.
En conclusion, cette déclaration marque un tournant décisif dans l’histoire du SLECG et, plus largement, dans le paysage syndical guinéen. Elle appelle à l’unité, à la solidarité et à l’action collective, afin de bâtir un avenir meilleur pour les enseignants et chercheurs de Guinée. Seul l’avenir nous dira si cette initiative portera ses fruits et contribuera à la renaissance du SLECG et à la défense efficace des droits des enseignants et chercheurs en Guinée.
— conakrylemag