
Un important atelier sur a été organisé (29 au 30 Juin 2017) à Nongo Taady avec l’appui du PNUD à travers le Projet Gouvernance et Etat de Droit.
Cet atelier animé par des experts du PNUD et du Ministère de l’Action sociale, de la promotion féminine et enfance a réuni trente (30) participants dont au moins 30 % de femmes/filles constitués des représentants des partenaires opérationnels du PGED (structures gouvernementales, Institutions de la République et organisations de la Société civile).
Malgré la persistance des pratiques discriminatoires et diverses formes de violences morales (la stigmatisation et les stéréotypes) et physiques (les violences sexuelles, mutilations génitales féminines, etc.) faites aux femmes et jeunes filles : les mariages précoces (63% des filles se marient avant 18 ans), les grossesses précoces (26% d’adolescentes de 15-19 ans sont déjà mères), autres violences (viols, harcèlements, injures, bastonnades, etc.) faites aux filles (26,5% des jeunes-filles de 10-24 ans) (PNDES 2016), la Guinée a enregistré pour la période 2011-2015, quelques progrès en matière d’autonomisation des femmes.
En rappel, les indices de parité fille/garçon du système éducatif se sont améliorés. De plus, la proportion de femmes dans les emplois salariés non agricoles a augmenté en passant de 21,3% en 2012 à 27,1% en 2014. Aussi, la proportion de femmes au parlement est passée de 16,5% en 2007 à 21,9% en 2015 (PNDES 2016).
Néanmoins, les femmes continuent d’être sous représentées dans la vie publique et politique et aux postes de décision. Ainsi, elles n’arrivent presque pas à influencer les décisions sur leurs prises en compte effective sur les questions de développement et de consolidation de la paix.
A cela s’ajoutent un faible cadre institutionnel pour assurer la prise en compte du genre dans la planification des politiques et programmes au niveau national et sectoriel ainsi qu’un manque d’opérationnalisation des documents cadre en matière de genre et d’autonomisation des femmes.
C’est conscient de cette situation que les partenaires techniques et financiers (PTFs) dont le PNUD s’intéressent davantage à la prise en compte des questions de genre dans les politiques, programmes et projets pour promouvoir l’égalité du genre dans leurs projets.
Cet atelier avait ainsi pour objectif de Contribuer au renforcement des capacités des partenaires opérationnels du Projet Gouvernance et Etat de Droit sur l’intégration de la dimension genre dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre des projets dans le but d’améliorer les connaissances des participants sur le cycle de vie d’un projet de développement et rrenforcer les capacités des participants sur les concepts fondamentaux du genre et sur le contenu de la nouvelle Politique Nationale du Genre.
— conakrylemag