Justice et DroitPolitique

Sekou Koundouno et Ibrahima Diallo rentrent chez eux après six jours de détention.

FNDC : C’est une très bonne nouvelle pour les défenseurs de la Constitution guinéenne contre la volonté du président Alpha Condé de s’accrocher au pouvoir après son dernier mandat constitutionnel.

Les deux responsables du FNDC- Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno, rentrent chez eux après six jours de détention. Même s’ils ont été placés sous contrôle judiciaire, leurs avocats ne cachent pas leur satisfaction.

« Ils seront tenus de se présenter une fois par semaine au cabinet du juge d’instruction de Mafanco, Sékou Almamy Camara. Nous saluons cette décision courageuse et conforme à la loi. Nous visons une seconde étape qui consistera à faire annuler cette procédure manifestement bâtie sur de l’illégalité et des contrevérités », a confié à Guineematin.com Me Pépé Antoine Lama, l’un des avocats de la défense.

Comme on le sait, c’est dans la soirée du vendredi 6 mars dernier que les deux responsables du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) ont été interpellés au domicile d’Ibrahima Diallo, à Démoudoula, dans la commune de Ratoma. Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno avaient animé une conférence de presse plutôt, dans la matinée du même vendredi pour dénoncer les kidnappings des citoyens guinéens qui sont opposés à un troisième mandat du président Alpha Condé, à Conakry et à l’intérieur du pays. C’est surtout le commissaire Fabou Camara, Directeur central de la police judiciaire, qui a été pointé du doigt par les responsables du FNDC. Ils ont été justement déposés à la DPJ où ils passeront trois jours avant d’être déférés au parquet de Mafanco. Là, Sékou Koundouno et Ibrahima Diallo ils ont été accusés de : « outrage à agent, violences et voie de fait, production, diffusion et mise à disposition d’autrui de données de nature à troubler l’ordre public ou à porter atteinte à la dignité humaine » et placés sous mandat de dépôt à la Maison centrale de Conakry.

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Et, dans l’après-midi de ce jeudi, 12 mars 2020, madame Irène Hadjimalis, présidente de la première chambre de contrôle de l’instruction, a infirmé les ordonnances de placement en détention provisoire de Sékou Koundouno et Ibrahima Diallo. Statuant à nouveau, elle a ordonné leur remise en liberté assortie de placement sous contrôle judiciaire.

A suivre !

Source Ibrahima Sory Diallo  www.Guineematin.com

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