
Si les journalistes africains se permettaient de parler de nos Chefs d’État comme leurs confrères français parlent de leurs Chefs de l’État, ils seraient nombreux à être emprisonnés.
En France, le délit d’offense n’existe même plus. La nécessité de protéger la liberté d’expression a pris le dessus sur cette infraction fourre-tout.
Lorsque la presse occidentale usait de tous les mots pour dénoncer le régime de Conté et pour servir de porte-voix à ses opposants, ceux-ci ne parlaient pas de » manque de respect pour lui ou pour les présidents africains ». Maintenant, on est allergique à toute critique; on rejette aujourd’hui tout ce qu’on faisait subir au Général Lansana Conté. Tout semble être totalement oublié.
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