Un adage dit « si la jeunesse savait, la vieillesse pouvait ». Si tu n’es pas capable des sacrifices ultimes, de savoir que tout ce qui brille n’est pas Or, tu dois t’abstenir de rêver en politique.
La Fédération des élèves et étudiants de Côte-d’Ivoire (FEECI) reste de loin, depuis un certain temps, la meilleure pourvoyeuse d’hommes politiques en CI.
En Guinée, si les dirigeants estudiantins des années 90 n’avaient pas abdiqués en choisissant l’exil pour la plupart d’entre eux, ils seraient aujourd’hui, la génération au pouvoir en Guinée.
Pris par la naïveté à l’époque, les dirigeants des élèves et étudiants qui avaient secoués le pays par des grèves revendicatives sans précédentes, avaient rapidement sans mesurer les enjeux, acceptés l’offre de l’exil pour se mettre à l’abri du régime militaire menaçant certes, mais très vacillant à l’époque.
Ces dirigeants d’étudiants étaient devenus si populaires qu’ils étaient devenus une menace pour le pouvoir de l’époque d’une part, et encombrants pour certains opposants en mal de popularité, d’autre part.
Pour se débarrasser d’eux, les éloigner du pays, des opposants mal intentionnés leur avaient offert la possibilité d’aller soi-disant étudier en Occident tout en obtenant le statut de réfugié politique.
Résultat, tous les leaders charismatiques du mouvement des étudiants ont quitté le pays pour l’Occident et les grèves ont été aussitôt, maîtrisées par le régime.
Également, les opposants dont on avaient ravis la vedette, ont retrouvé de la voix sans véritablement pesés dans les rapports de force que ces leaders estudiantins désormais en exil, avaient réussis à imposer dans le pays.
Cette prétendue aide offerte à l’époque à ces leaders étudiants était en réalité faite faite à dessin. Malheureusement aujourd’hui, le constat est amère pour les uns et les autres car, ni cette génération d’opposants, ni ces leaders d’étudiants de cette époque, n’ont réussi à peser sur l’échiquier politique du pays.
Résultats, ce sont aujourd’hui, des personnes venues pour la plupart, de nulle part, qui trônent à la tête du pays au détriment de ceux qui avaient véritablement mouillé le maillot, affronté un régime militaire pour favoriser l’avènement de la démocratie et l’État de droit en Guinée.
Si effet, on avait tenus bon sans lâcher le morceau malgré les risques du moment en refusant les appâts; on n’en serait pas là aujourd’hui.
Sow Boubacar, CH
PAR CONAKRYLEMAG.COM
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