La 61ème session de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ce dimanche 3 juillet 2022, à Accra (Ghana), a permis de débloquer les situations au Mali et au BurkinaFaso.
Surtout au Mali où les sanctions économiques sont levées même si celles concernant les membres de la junte et la suspension du pays des instances de l’organisation sont maintenues.
Du point de vue durée, je pense que ça ne change pas grand-chose.
Mali : 24 mois à compter du 26 mars 2022 + 24 mois déjà consommés = 48 mois
Burkina Faso : 24 mois à compter du 1er juillet 2022 + 6 mois déjà consommés = 30 mois
Pour le cas guinéen, c’est vrai que la CEDEAO accorde un sursis d’un mois pour avoir un calendrier raisonnable, mais je suis en train de voir un scénario se dessiner. Le nouveau médiateur, l’ancien président béninois, Boni YAYI va commencer les discussions avec Conakry les semaines à venir. De 36 mois, le CNRD va proposer 30 mois pour jouer sur le temps. Et les négociations vont se poursuivre jusqu’à début septembre. Le CNRD qui aura un an au pouvoir le 5 septembre prochain, va finalement accepter de se plier aux 24 mois de la CEDEAO et ça sera le point de départ de la transition comme au Burkina Faso. Donc, 12 mois déjà consommés + 24 mois = 36 mois.
PAR CONAKRYLEMAG.COM
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