Un chef de cabinet d’un Président de la République en fonction devant la barre en tenue de prisonnier pour répondre d’accusations de corruption en RDC.
Cinq (5) soldats arrêtés et en attente de jugement pour accusation des sévices et des violes sur des habitants d’un cartier pauvre au Rwanda.
Ces genres des nouvelles ne peuvent que faire rêver le Guinéen que je suis.
Depuis que je suis né en effet, jusqu’à ce que je quitte la Guinée; la justice que j’ai connue est celle des vainqueurs, des puissants, des forts, des dirigeants contre ou au détriment du Guinéen lambda, du citoyen ordinaire, du pauvre, du faible. Un pays où les hommes sont plus puissants que les institutions; notamment, judiciaires.
Naître et vivre dans un environnement, dans un contexte comme celui-là, ne peut que vous donner le sentiment de vivre dans une jungle.
Quelque soit la situation qui prévaut dans un pays, si chaque citoyen quelque soit son rang social, est convaincu d’être un justiciable; on peut espérer du mieux pour ce pays. Là où c’est le contraire par contre, il devient quasi inutile de rêver.
Sow Boubacar, CH