Une trentaine de personnes détenues depuis novembre 2020 dans le cadre du dossier des violences post électorales, viennent de bénéficier d’une ordonnance de non-lieu rendue par le pool de juges d’instruction en charge de l’affaire. Elles sont libres dès aujourd’hui.
Les juges d’instruction n’auront finalement retenu aucune charge contre ces détenus qui auront été ainsi privés de liberté pendant près de 6 mois pour rien. Et comme en Guinée, il n’y a pas de réparation pour détention provisoire abusive, ils vivront avec le sentiment d’avoir été victimes d’une très grave injustice qu’on aurait pourtant pu éviter.
C’est l’une des raisons pour lesquelles, il est toujours fortement recommandé de trouver une alternative à l’incarcération. Mais hélas. Chez nous, l’exception ( la détention) tend à devenir le principe tandis que le principe ( la liberté) se transforme en exception.
Source : Me Mohamed Traoré avocat
PAR CONAKRYLEMAG.COM
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