Le président du mouvement N’Dimboré et membre du bureau RPG arc en ciel, Alouseny Makanera Kaké était le Samedi dernier devant la Presse pour livrer son sentiment sur l’arrêt de la cour suprême qui a validé les résultats provisoires de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Dr Alseny Makanéra Kaké, après avoir reconnu la sortie de la Guinée d’une longue histoire avec le verdict de la Cour Suprême, Il a insisté en disant qu’aujourd’hui grâce à ce verdict, le pays se retrouve dans un régime normal. Car, elle vient de tourner une page de son histoire et consacrer dans les faits le principe de séparation de pouvoirs à savoir : le pouvoir Exécutif, Judiciaire et Législatif.
Selon lui, les enjeux dudit verdict se situe à trois niveaux qui sont entre autres : le plan juridique ; politique et économique. Sur le plan juridique explique t-il, tous les guinéens peuvent s’enorgueillir du travail de la cour suprême. Elle a montré non seulement une indépendance totale, mais aussi un savoir-faire. Il vous suffit de feuilleter les différentes pages de cet arrêt et vous allez vous rendre compte que la Guinée n’est plus ce qu’elle était hier. Sur le plan politique, ce verdict permet à notre pays d’installer son parlement. Et ce parlement doit pouvoir compléter les institutions, c’est-à-dire consacrées dans les faits de principes de séparation de pouvoir, qui est le dénominateur commun de toutes les démocraties. C’est à dire d’un côté un pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. Les pouvoirs indépendants les uns des autres.’’
A 48 heures de l’annonce de la ville morte par l’opposition, Dr Makanera a souhaité à ce que le combat quitte la rue pour l’hémicycle et que le combat qui doit avoir, c’est le combat des idées, car le choc des idées si ce n’est pas fondé sur la haine peut faire progresser le pays. Puisque ça fait jaillir la vérité, dira t-il.
S’agissant des recours que l’opposition entend formulée et saisir les institutions supranationales, il répond en disant « vraiment, je salue et félicité cette démarche, parce qu’à chaque fois quand les acteurs politiques choisissent la voix légale, on doit les salués et les félicités. Mais, je ne suis pas sûr que cette démarche puisse aboutir. Parce que je sais que la compétence de la Cour de Justice de la CEDEAO, elle n’a pas une compétence électorale. Quand aux institutions judiciaires des Nations Unis à savoir : la Cour Pénale Internationale et la cour internationale de justice. La cour pénale internationale de justice ne reçoit que les Etats et à condition que les deux Etats en conflits acceptent l’arbitrage de cette cour. En ce qui concerne la Cour Pénale Internationale (CPI) comme son nom l’indique, elle s’occupe des infractions » , a-t-il conclu.
Oumar M’Böh pour Aminata.com
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