ils peuvent tous apaiser cette tension mais ils refusent de faire de sacrifice si ce n’est la perte humaine.
Cher concitoyen et concitoyennes, vu l’état actuel de notre très chère nation, vu la tournure que sont entrain de prendre les choses, je ne peux rester indifférent sans rien faire. Aujourd’hui j’ai décidé de prendre clavier pour vous élucider et exprimer écritement ce qui me préoccupe tant et qui m’angoisse tellement dans ce pays, car j’ai le plein droit.
Actuellement des problèmes surgissent de nulle part, l’état des choses s’aggrave, la haine s’installe, la division devient visible, la stigmatisation est totale, la colère est profonde, la révolte s’amplifie tous mènent à une inquiétude de plus en plus profonde en moi, et j’ai très peur de pouvoir dire, entendre ou voir un jour la Guinée s’effondre.
J’ai peur jour et nuit pour moi, pour ma famille, mes proches et pour mon très cher pays. Cette peur j’en suis sûr que nous la ressentons tous, malgré que nos haines, nos rancunes, dégoûts, désaccord l’emportent, mais en nous y est. Même si je suis en colère, j’ai la haine, j’ai des rancunes, mon pays d’abord. Au cas contraire, je n’ai pas fait preuve de patriotisme au moment même où ma nation en a besoin. Nous voulons vivre dans la paix et dans la quiétude pas dans la guerre et dans les conflits, ceux qui laisseront encore une fois , dans nos esprits des mauvais souvenirs, des remords, des regrets voir des hontes.
Je prend toute partie ( gouvernement et opposition) comme fautive car ils incitent toutes à la violence. Vous nous privez de bonheur, de joie, de tranquillité, vous nous angoissez vous nous violentez et vous nous tuez nous, nos famille et nos proches. Si l’État voulait nous protéger il aurait retiré son projet de changement constitutionnel, et si l’opposition voulait nous défendre nous et cette nation, il y’a sans cesse de méthodes pacifique à adopter. Ils peuvent tous apaiser cette tension mais ils refusent de faire de sacrifice si ce n’est la perte humaine.
Moi un citoyen lambda qui se lève chaque matin, pour aller au travail, étudier, ou vendre, afin de subvenir à mes besoins et aux besoins de ma famille, serai privé de sortir sans son propre gré. Quelle souffrance!
Je prends donc comme complice le gouvernement et l’opposition.
Si j’avais le pouvoir d’apaiser le cœur des guinéens, je l’aurais fait sans hésitation, mais je n’ai pas ce pouvoir seulement je me contente d’espérer apaiser vos cœurs par ce message et d’apaiser la tension par mes invocations dans mes prières. Que dieu préserve la paix en Guinée. Amen!
par Touré MOhamed VI