CRISE MALIENNE: Le sommet de la CEDEAO:
- Réclame le respect du cadre institutionnel -Exige la démission de 31 députés mal élus et des législatives partielles.
- Se dit favorable à un cabinet limité aux fonctions régaliennes avant un gouvernement d’union nationale.
Comment des Chefs d’État qui aiment crier à l’ingérence et au respect de la souveraineté de leurs États peuvent exiger » la démission de députés élus dans un autre pays ». C’est une diplomatie à géométrie variable. Il y en a même parmi eux qui s’étaient opposés à l’envoi d’une mission de la même CEDEAO quand il s’était agi de leur pays. Le Président IBK, le M5-RFP doivent, pour une fois, parler de ma même voix pour rejeter cette ingérence inacceptable.
Lorsque des États acceptent de se regrouper au sein d’une communauté, il en en résulte dans les faits, qu’on le veuille ou non, une sorte d’abandon partiel de souveraineté et une soumission aux règles communautaires. Les uns ne peuvent pas refuser ces règles et demander en même temps qu’elles s’appliquent aux autres, ou bien s’arc-bouter sur leur souveraineté et fouler aux pieds celle des autres.
Me Mohamed Traoré avocat