C’est une collaboration qui sent un parfum de corruption. Des dénonciations inquiétantes sont portées à l’encontre des deux structures qui semblent entretenir une relation mercantile sur la catastrophe sanitaire actuelle.
De nombreux malades du COVID-19 s’interrogent: Pourquoi l’exclusivité de l’alimentation des malades est accordée à l’ONG Alima ? Alors que ni le goût ni la qualité du repas livré n’est du goût de nombreux patients alités au CTE de Donka.
Et pire, de nombreux médecins réanimateurs confirmés et connus des plus grands centres hospitaliers du pays sont mis de côté. C’est le cas d’un certain Dr Barry ou Dr Touré dont le talent n’est plus à venter.
L’ONG Alima est accusée de faire la sous-traitance avec des médecins débrouillards sans qualification appropriée à gérer les victimes du COVID-19.
Et pourtant, le Chef de l’État a fait appel à toutes les compétences nécessaires pour former un bloc de mur médical assermenté pour mieux faire face à la pathologie.
Le nombre d’infectologues est aussi une autre paire de manche à combler à cela, s’ajoute le sous-équipement et manque de bonne volonté.
L’ANSS doit nous dire pourquoi seulement l’ONG Alima?
Sur quelle base les médecins sont recrutés de ce côté ?
Pour un spécialiste des maladies infectieuses, l’hôpital national Donka, situé à la rentrée du centre ville est géographiquement un danger.
La fréquence de la mobilité des personnes est un facteur de propagation de la maladie à travers le transport.
Il demande à ce que l’hôtel Rio Nunez de Boké soit réquisitionné pour en faire un centre. Vu le confort des lieux mais aussi le climat.
Bref, la gestion du COVID-19 n’est pas que catastrophique sur le plan professionnel, elle l’est à tous les niveaux.
Si clarification n’est pas faite, le pays risque une véritable hécatombe.
Que Dieu sauve ses enfants !
Marouane Camara Editorialiste