Dans le préambule de la Charte africaine de la démocratie,des élections et de la gouvernance, on peut lire ceci:
« Nous, Etats membres de l’Union africaine(UA)
Soucieux d’enraciner dans le continent une culture d’alternance politique fondée sur la tenue régulière d’élections transparentes , libres et justes, conduites par des organes électoraux nationaux, indépendants, compétents et impartiaux;
Préoccupés par les changements anticonstitutionnels de gouvernement qui constituent l’une des causes essentielles d’insécurité, d’instabilité, de crise et même de violents affrontements en Afrique,
…………………………………………………………………… »
L’article 23 de ladite Charte range parmi les cas de changement anticonstitutionnel de gouvernement et sanctionné » Tout amendement ou toute révision des Constitutions ou des instruments juridiques qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique.
Voilà qui est très clair.
Mais apparemment, il s’agit de simples voeux pieux.
Et pourtant, il n’y a pas meilleure manière de lutter contre les violents affrontements que de renforcer justement cette culture d’alternance politique.