De l’indignation à propos de la sextape, tout le monde le clame. Mais à chaque fois, on victimise la fille qu’on fait passer pour un agneau innocent dévorée par un pervers sexuel exhibitionniste. Un acte sexuel mutuellement consenti et filmé de surcroît, peut être transformé en viol où seul l’homme serait sauvage et condamnable dès lors qu’il y a fuite et publication sur les réseaux sociaux.
Il n’y a pas eu, à ma connaissance, plainte de la victime au sujet de la vidéo dont il est question. A en croire ceux qui l’ont visionnée, rien ne prouve une maltraitance ou un viol supposé.
Avant de condamner, commençons par rééduquer la Guinéenne d’aujourd’hui. Nos filles et soeurs. Facebook est un formidable outil de communication mais qui reste trop mal utilisé. Son utilisation judicieuse est même un formidable vecteur de développement.
Si tous les téléphones connectés rendaient visible leur contenu, on verrait des sextapes pendant des siècles.
Alors, avant de crier au viol, prenez soin ne jamais filmer vos ébats. Sinon, protégez vos données en les écrasant en cas de perte. C’est simple à faire et Google peut restaurer vos données si vous avez pris le soin de les sauvegarder.
Téléphone c’est bien. Ne pas filmer n’importe quoi avec est bien mieux.
Noel Gnimassou