À voir le traitement qui leur accordé, on ne peut pas ne pas répondre par l’affirmative à cette question. Les greffiers constituent pourtant un maillon essentiel du système judiciaire.
Ouverture et tenue des dossiers, registres et répertoires, présence obligatoire à l’audience pour consigner ce qui se dit, voilà autant de tâches quotidiennes auxquelles font face les greffiers. C’est dire qu’aucune juridiction ne peut fonctionner normalement sans greffiers.
C’est pourquoi, il est important de leur créer un minimum de conditions de vie et de travail. Que ces greffiers expriment leur lassitude et leur raz-le-bol face à ce qu’ils considèrent comme l’indifférence des autorités face à leur situation ne devrait pas entraîner de sanctions.
La réforme du secteur de la Justice ne doit pas se limiter à la hausse de la rémunération des magistrats. Les greffiers doivent être pris en compte aussi. Il ne sert à rien de suspendre certains d’entre eux dans le but à peine voilé de briser leur mouvement. Il faut privilégier le dialogue et la négociation.
— conakrylemag