
Certains soutiennent que lorsqu’il y a des morts à l’occasion des opérations dites de maintien d’ordre, des citoyens s’empressent de déplacer les corps des victimes et de modifier les scènes de crime. Ce qui rendrait par la suite difficiles les enquêtes policières.
Mais entendons-nous bien. Dans la majorité des cas, ces jeunes qui reçoivent des balles ne succombent pas sur-le-champ. En l’absence de services de secours prompts à réagir et dans le but de porter secours à une personne en danger, des témoins voire de simples passants se voient obligés d’arrêter le premier véhicule qui passe pour y mettre la victime et la conduire dans l’établissement de soins le plus proche. C’est là qu’elle rend l’âme très souvent.
La question qui se pose est de savoir s’il faut attendre l’arrivée hypothétique des services de secours- lesquels d’ailleurs- avant de porter assistance à une victime qui présente encore des signes de vie ou bien essayer de la conduire au sein structure sanitaire la plus proche afin qu’elle soit prise en charge rapidement dans l’espoir de lui sauver la vie?
En tout état, ce constat ne peut suffire à lui tout seul pour expliquer cette inertie.