Une situation aussi alarmante qu’inquiétante.
D’autant plus qu’elle se caractérise par des hostilités et velléités jamais enregistrées dans cette région du nord de la #Guinée, peuplée d’une bonne dizaine de groupements « ethniques ».
Les jeunes, autrefois épris de paix, de docilité et de sagesse, investissent les rues chaque jour que Dieu fait désormais, pour réclamer le retour du courant électrique dans leurs lampes respectives.
Ce qui n’est quand même pas de la mer à boire.
Pendant ce temps, les mesures se font attendre du côté des autorités.
Érigée récemment en #ZoneÉconomiqueSpéciale, cette ville qui a vu naître le président #AlphaCondé ne mérite-t-elle pas une certaine considération de la part des gouvernants?
A mon sens, la question mérite bien d’être posée.
Première ville à bénéficier de la célébration tournante de la fête de l’indépendance, Boké, depuis 2011, assiste, impuissamment, à l’usure des chantiers qui y ont été ouverts à cet effet.
Au même moment, le tour de #Kankan peine à pointer depuis deux ans, parce que prétendument les ouvrages ne sont pas terminés.
Pourquoi deux mesures pour ces deux poids?
Le cumul de frustrations ne fait-il pas forcément réagir?
Alors, si rien n’est fait sitôt et à l’allure où vont les choses, je crains fort que le printemps guinéen ne parte de là.
J’ai dit!
Mady Bangoura