
Quand la cupidité de la CENI prouve la reconnaissance de son institution de l’échec du coup d’état constitutionnel…
Par cette circulaire, en demandant les présidents des démembrements de ne pas payer les membres des bureaux de votes qui n’ont pas fonctionné, la CENI reconnaît que le vote n’a pas eu lieu.
Cette circulaire a été signée le jour du pseudo scrutin même. Ça prouve que la CENI a planifié cette chasse à l’homme en misant sur la répression sanglante contre les citoyens sachant pertinemment que les bureaux de vote n’allaient pas fonctionner.
Quelle criminalité !
L’autre facette de la circulaire est une sanction contre ces jeunes qui avaient accepté de s’inscrire comme membres de bureaux de votes pour cautionner le coup d’état constitutionnel avorté. Ces jeunes ont préféré vendre leur conscience pour s’opposer au peuple. Finalement, comme le vote n’a pas marché, la CENI dit qu’ils n’auront rien. S’ils ont déjà été payé, ils vont rembourser. Tant pis pour eux. Ils ont récolté ce qu’ils ont semé.
Maintenant reste à savoir comment la CENI va s’y mettre.
Comment récupérer ces milliards sur le sang de la répression dans tout le pays sachant que l’institution de Salif Kebé veut faire croire au monde que beaucoup ont voté ?
Si la CENI récupère l’argent des bureaux de vote qui n’ont pas fonctionné, les membres de ces bureaux de vote seront obligés de dire la vérité sur le peu de bureaux qui ont ouverts pour quelques heures avant d’être saccagés. D’ailleurs comment elle fera pour récupérer cet argent sachant que ces gens sont entrés en possession de ce fric avant de risquer leurs vies dans une journée de répression ?
Voilà le dilemme.
De toutes les façons, la CENI vient d’avouer qu’elle a échoué et que le vote n’a pas pu marcher. C’est la victoire du peuple.
Tant pis pour ces membres de bureaux de votes qui devraient même être en prison pour avoir tenté de cautionner cette sélection transformée en répression qui a coûté la vie à des dizaines de personnes.
Le peuple doit continuer le combat pour la finalisation de la victoire du 22 Mars 2020 après l’échec, l’humiliation et la fureur du pouvoir.
Thierno Habib Diallo
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