Maintenant que la procédure d’instruction dans l’affaire de massacres du stade du 28 septembre est bouclée; que les autorités n’invoquent pas de problèmes logistiques et financiers pour de nouveau, justifier un autre retard à la tenue du procès de personnes inculpées.
Les victimes ont attendu déjà 8 ans avant cette bonne nouvelle; elles n’auront plus une force supplémentaire pour de nouveaux devoir attendre des années sous prétexte que le gouvernement ne dispose pas des moyens suffisants nécessaires à l’organisation et à la tenue du procès.
Ce procès est si important pour la Guinée et les guinéens assoiffés de justice que les citoyens au pire de cas, pourraient même souscrire à une quête nationale pour mobiliser ou compléter le budget nécessaire à la tenue rapide du procès.
Les guinéens ont déjà à plusieurs occasions, montré qu’ils étaient capables de se mobiliser pour accompagner, soutenir une cause nationale.
Le projet Garafiri et les campagnes africaines du Syli national en sont les meilleurs exemples.
La volonté précédant toujours les moyens; le gouvernement et la justice guinéenne sont à l’épreuve pour défier ses détracteurs dans la gestion de ce dossier.
Sow Boubacar; Fribourg (CH).