Assemblée général de l’UFR : Ce samedi 15 août 2015, le directeur du cabinet Mohamed Tall, et également, porte-parole de l’Union des Forces Républicaines (UFR), a apporté au cours du meeting hebdomadaire et traditionnel au siège du parti à Matam, d’énormes précisions sur l’évolution du dialogue déclenché depuis le 3 juillet dernier.
D’entrée de jeu, Mohamed Tall a reconnu devant les militants que la tenue des élections communales sont impossibles avant les présidentielles.
« L’opposition a réclamé la tenue des élections communales avant les présidentielles. Nous avons perdu assez de temps sur cette question. C’est pourquoi, aujourd’hui, il est difficile d’organiser les élections communales avant l’élection présidentielle. Les médiateurs étrangers nous ont fait croire que techniquement, qu’il est impossible de tenir les élections communales avant les présidentielles »,
a-t-il dit.
Poursuivant son explication, Mohamed Tall a donné d’amples informations sur le dialogue inter-guinéen.
« Nous avons dit qu’il faut qu’on recompose les 342 conseils communaux. La mouvance présidentielle a rétorqué qu’elle n’a touché que 28 délégations spéciales. Nous avons répondu qu’il est vrai qu’elle n’a affecté que 28 délégations mais, tous les autres ont migré dans la mouvance présidentielle et encore, leur mandat a expiré ».
A ce niveau, continue le porte-parole de l’UFR :
« comme on ne trouvait pas de solution, la forme du dialogue a changé. Côté opposition, il n’y avait qu’El hadj Cellou Dalein Diallo de l’UFDG, Sidya Touré de l’UFR et le porte-parole de l’opposition Aboubacar Sylla. La mouvance présidentielle est représentée par son député Damaro Camara et autres. C’est dans cette situation que les médiateurs ont demandé à chaque camp de fournir d’efforts pour que le dialogue évolue ».
De 342 délégations spéciales, expose Mohamed Tall,
« l’opposition s’est retrouvée pour dire de recomposer toutes les communes où il y a plus de 10 000 électeurs ainsi que les communes urbaines. Il s’agit de 38 communes urbaines et 90 communes rurales, ce qui fait 128 communes sur 342. La mouvance présidentielle, dans sa concession a aussi quitté de 28 délégations à 51 délégations. Donc, elle a pris les 38 communes plus 13 communes rurales où ils ont mis des délégations spéciales. Voilà les deux propositions des deux camps pour une sortie de crise jusqu’à présent il n’y a pas de solution »,
a-t-il conclu.
Avec Guineenews.org
— conakrylemag