
En Afrique, c’est bien connu, les gamins travaillent au lieu d’aller à l’école. Rien qu’en Afrique de l’Ouest, près de 60 millions de gosses rentrent dans la vie active avant même d’avoir eu le temps d’apprendre à compter jusqu’à dix.
Ce phénomène s’accompagne, ces derniers temps, d’un commerce pour le moins dégoûtant qui ressemble de plus en plus à une véritable traite. Une traite qui est contrôlée par des réseaux organisés qui sillonnent les villages à la recherche de chair fraîche et bon marché.
Dans les plantations de Côte-d’Ivoire, plus de 20.000 mômes bossent dans des conditions proches de l’esclavage. Ils sont achetés par des intermédiaires à des familles pauvres puis revendus à des propriétaires terriens.
Parfois, les enfants sont vendus à d’autres fins que le travail.
Au Nigeria, les forces de l’ordre avaient fait une macabre découverte : deux petits corps sur lesquels avaient été prélevés la tête et le sexe. Après enquête, il s’avéra que ces deux jeunes garçons avaient été achetés dans le seul but de faire un gris-gris et sacrifiés comme de la volaille. Il est vraiment temps de « tirer pleinement parti du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ».