Au terme de cette rencontre, la Secrétaire générale de l’Union, la Guinéenne, Saran Daraba, a rappelé qu’avant que cette crise sanitaire n’éclate, son institution avait initié des projets de développement à
accomplir dans l’espace mano. Des projets portant sur la construction d’un réseau routier interconnecté de 3250 kilomètres, grâce à un financement de la Banque africaine de développement (BAD).
Il y avait aussi ce projet d’interconnexion électrique entre les pays membres de l’Union du fleuve mano, auquel la Côte d’Ivoire a adhéré. Dans le domaine de l’éducation, 4 centres d’excellence devaient
également voir le jour dans le secteur des mines et géologie, l’électricité et les Btp, les télécommunications et l’environnement.
Pour finir, selon Saran Daraba, son institution prévoyait aussi de lancer une société de transport aérien, dénommée Air mano, dont le but était de faciliter le déplacement des populations dans la sous-région.
Des projets qui ont été compromis par l’apparition de l’épidémie d’Ebola, et qu’il faudra sans doute, relancer après ce fléau qui a fait plus de 10 mille victimes dans trois pays de l’Union, dont la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone.