Cher(e)s compatriotes,
Alpha CONDÉ en recul tactique sur le terrain, vient de décrocher la date de sa forfaiture programmée en annonçant un report de 2 semaines.
En voici le décodage :
Alpha CONDÉ est tout simplement en face d’une situation qui échappe à la force répressive dont il a fait la base de son maintien par un PUTSCH CIVIL.
Il n’a pas suffisamment d’hommes ni d’équipements pour maîtriser la résistance synchronisée que nous avons préconisée.
Notre analyse sur L’ASSÈCHEMENT des stocks s’avère exacte, et, face à la forte détermination dans les bastions de résistance qui se multiplient et se renforcent en zones denses, notamment en Basse-Côte, le redéploiement des contingents militaires et para-militaires lui demande ce supplément de temps qui lui permettra peut-être de reprendre la main.
2 semaines lui permettront certainement faire venir par cargo et bateau des moyens de répression supplémentaires, et de procéder à la concentration suffisante de troupes à Conakry pour y étouffer la résistance.
Il en ressort que, si, par un énième atermoiement, le FNDC démobilise aujourd’hui les actions que nous avions tous prévues et programmées pour le 1er Mars, en donnant des consignes qui les repousseraient au delà de quelques 5 jours maximum ou en ne les donnant pas du tout dans les 24 heures, ce serait un acte de HAUTE TRAHISON à laquelle il faut répondre en OPÉRATIONNALISANT DANS LES TOUTES PROCHAINES HEURES LE COMITÉ NATIONAL DE SALUT PUBLIC dont les principes, modalités et constitution seront portés à la connaissance du vaillant Peuple Combattant de Guinée.
L’OBJECTIF N’EST PLUS DANS LA SEULE DÉFENSE DE LA CONSTITUTION IL EST DÉSORMAIS DE SAUVER LA NATION GUINÉENNE.
Nous devons finir le travail pendant que le rapport de forces est de notre côté.
Notre proposition au FNDC est claire:
AGIR AVEC UN PROGRAMME D’ACTION EXPLICITE ET IMMÉDIATEMENT APPLICABLE OU SE DÉMETTRE EN PASSANT LA MAIN À UN COMITÉ NATIONAL DE SALUT PUBLIC QUI SAUVERA LA NATION PAR LA MISE EN DÉROUTE DU POUVOIR PUTSCHISTE ET LA MISE EN PLACE DES ORGANES DE LA TRANSITION.
Sidikiba Keïta