Il s’est ouvert aujourd’hui un symposium par le CNT sur le constitutionnalisme en Guinée qui a connu la présence du Président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
N’ayant pas eu l’insigne honneur d’être invité en qualité de « critique-en-tout », je ne sais pas ce que le thème veut dire et qu’est-ce qui s’y est dit. Mais je vais revenir sur les élections elles-mêmes à quoi se rapporte l’établissement d’une nouvelle constitution.
Peut-on seulement continuer à injecter des milliers de milliards d’emprunt dans l’organisation d‘une élection ?
Comment réduire les coûts des élections ?
Comment affirmer notre souveraineté dans ce secteur vital de la vie nationale ?
Sans remettre en cause l’État et la démocratie, il va falloir nous réinventer.
Cet exercice passe nécessairement par une analyse exhaustive sans complaisance aucune des implications du fruit du sommet de la Baule de 1990.
Qui parle de démocratie, parle de l’expression du suffrage.
Pourquoi sur un potentiel de 8 millions d’électeurs, moins de 2 millions élisent un président guinéen ?
Pourquoi peut-on facilement renverser ce dernier ?
Quels sont les profils de ces 2 millions ?
Les réponses à ces questions basiques nous interpellent. Les conseillers du CNT pourraient également réfléchir sur la question parallèlement aux symposiums bizarres, histoire de faire œuvre utile.
Comme moi même déteste lire (mais écris abondamment), procédons par courte queue.
— conakrylemag