Il est regrettable de constater dans un pays dirigé par un »professeur », et de surcroît, de Droit, que les droits des citoyens sont foulés au sol.
Cela fera bientôt 48h depuis que l’artiste Elie Kamano séjourne dans les locaux de la Direction centrale de la Police judiciaire (Dpj) à Manquepas, dans la commune de Kaloum.
Il lui est reproché de vouloir faire une marche non-autorisée. Un délit que je trouve de tout autre œil. En ce sens que si le reggaeman marchait pour soutenir le projet d’un éventuel 3e mandat pour Alpha Condé, ces prétendues forces de l’ordre ne le lui auraient point empêché.
Parce que le jeune qui se promenait dans un véhicule sonorisé dans les rues de Kaloum il y a quelques semaines, n’a pas eu d’ennuis judiciaires. Encore moins, empêché dans sa propagande pour soutenir quelque chose d’anticonstititionnel.
Ce sont là deux poids, deux mesures. Or, la valeur d’un régime se mesure par l’excellence de sa Justice. Ceci dit, quand on applique une loi sur Sory, il faut appliquer de même sur Soriba.
Chers concitoyens, pour aucun privilège passager, n’acceptons de renoncer à notre capacité à changer le cours de l’histoire.
Elie, ami d’enfance, Elie, ami de ce jour, tu le resteras pour toujours. Et sache que tu as mon soutien dans ce citoyen et républicain combat dans lequel tu t’es inscrit.
J’ai dit!
Mady Bangoura !