Le référendum se tiendra ce mois en cours, si le Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir) obtient la confirmation de la date du 18 décembre retenue
Plus de 6,5 millions d’électeurs sont attendus aux urnes pour autoriser le président rwandais sortant à briguer un troisième mandat.
«Je ne dirai pas ce que vous espérez entendre aujourd’hui », a dit Kagame devant un groupe enthousiaste de plus de 2000 cadres du FPR dimanche, alors qu’ils attendaient sa déclaration officielle sur son intention de briguer un troisième mandat.
«Je vais prendre cette décision après le référendum. Je suis à l’écoute … ce que vous voulez de moi sera basé sur le résultat du référendum et donc ma réponse ne viendra qu’après ce référendum », a-t-il ajouté
Le Parti Vert, le parti d’opposition le plus influent du Rwanda et quelques autres partis politiques sont sortis pour s’opposer à cette date proposée pour organiser le referendum, notant qu’elle ne donne pas suffisamment de temps pour que les électeurs comprennent ce qu’ils doivent voter.
Le processus de modification de la constitution en cours a également été critiqué par Washington, un des principaux donateurs du pays qui, au fil des ans, a fait l’éloge de Kagame pour la reconstruction du pays après le génocide de 1994, soulignant qu’il devrait respecter ses engagements et donner l’exemple à la région en cédant le pouvoir à la fin de son second mandat en 2017.
Une fois que la constitution amendée est adoptée par référendum, Kagame sera autorisé à se présenter à la présidentielle de 2017 pour un nouveau mandat de «transition» de sept ans ainsi que deux autres mandats de cinq ans après quoi, il pourra éventuellement rester au pouvoir jusqu’en 2034.
— conakrylemag