Dans une annonce faite face à la presse mercredi en soirée, il a précisé que ladite opération avait permis «de mettre à mort plusieurs centaines de combattants du groupe ennemi, ainsi que la libération de 900 otages détenus par Boko Haram depuis plusieurs années».
Il s’est agi pour le Cameroun, a expliqué M. Tchiroma, d’apporter une réponse appropriée aux incursions répétées du mouvement jihadiste en territoire camerounais, partant de certains points d’appui au Nigeria et se traduisant par des actions kamikazes meurtrières, des rapts de bétail, des assassinats et parfois des prises d’otages.
A la suite d’un communiqué de son collègue de la Défense, Joseph Beti Asomo, il a indiqué que d’importants stocks d’armements et de munitions, ainsi que des objets de propagande tels que des drapeaux jihadistes, avaient été saisis au cours de ces opérations menées par les unités militaires camerounaises, en collaboration avec la Force multinationale mixte de la Commission du Bassin du Lac Tchad basée à Mora, en parfaite synergie avec les forces nigérianes.
Des opérations de ratissage d’envergure ont également été effectuées, permettant la sécurisation de la zone frontalière sensible à partir de laquelle le groupe terroriste avait pris l’habitude de s’infiltrer sur le territoire camerounais afin d’y commettre divers forfaits.
Des moyens colossaux en termes de matériels militaires, de renseignements et d’effectifs ont été mis à contribution par le haut commandement militaire du Cameroun, pour obtenir ces résultats, a déclaré Issa Tchiroma Bakary, ajoutant que Boko Haram vient d’essuyer «l’un de ses revers les plus cuisants sur le terrain des affrontements dont elle est à l’origine contre» le Cameroun, et qui intervient à la suite de nombreux autres succès non moins importants des forces armées camerounaises.
— conakrylemag