Les Consultations Afrique-Chine-Etats Unis pour la paix en Afrique ont démarré mercredi à Lomé. Robert Dussey, ministre togolais des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine a ouvert les travaux. A l’occasion, il a invité les dirigeants politiques africains à revoir leurs copies et prendre le temps minimum nécessaire pour réfléchir et mieux planifier les actions de lutte pour la paix en Afrique.
Les Consultations sont organisées par le ministère des Affaires étrangères, le Carter Center et le Bureau des Nations unies de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel (UNOWAS). Elles se déroulent sous deux thèmes à savoir la sécurité maritime et l’économie bleue dans le Golfe de Guinée et la promotion de la paix au Sahel.
Les échanges se situent dans le cadre des préparatifs du sommet de l’Union africaine sur la sécurité maritime qui aura lieu le 15 octobre prochain à Lomé.
Selon le chef de la diplomatie togolaise, la question de la paix et de la sécurité en Afrique est un défi frontal qu’on ne peut plus esquiver, ni négliger, encore moins ignorer.
Dussey a estimé que le continent africain doit être suffisamment bien préparé face à l’insécurité.
« L’action pour briser le cycle infernal de violence et d’intolérance sur le continent doit être une vision commune, avec des cibles et des objectifs communs, atteignables par des moyens et des procédés collectifs et planifiés », a-t-il indiqué.
Il a ajouté que l’insécurité est un frein aux économies africaines en pleine croissance.
« Les conflits, la violence et l’horreur semblent échapper à notre contrôle et à notre maîtrise. Le Sahel est encore une zone instable et précaire ; la piraterie et les trafics de tout genre régentent les mers au large de nos côtes et la menace terroriste n’a jamais été aussi pressante et pesante », a relevé le ministre.
« Elle s’affiche comme un obstacle évident à notre tranquillité, à notre humanité et à notre volonté de vivre ensemble », a-t-il précisé.
A terme, ces consultations permettront de promouvoir une réflexion collective sur les problèmes communs et à identifier des domaines concrets de collaboration.