La reprise du premier tour du scrutin législatif dans un bref délai ne leur a pas permis de réunir d’autres moyens financiers pour battre à nouveau la campagne, ont-ils écrit à l’ANE.
Outre cet argument financier évoqué par certains, d’autres ont expliqué avoir jeté l’éponge pour des convenances personnelles, a dit le porte-parole de l’ANE non sans écarter le fait qu’ils ne croient plus à la transparence du scrutin.
Leur désistement n’aura aucun impact sur la tenue des élections dans les circonscriptions concernées, a toutefois souligné le rapporteur général de l’ANE.
Il a ajouté que la maquette du bulletin de vote comportera leurs photos dans la mesure où elle a été confectionnée avant les désistements. Quoi qu’il en soit, a-t-il souligné, les électeurs sont informés et ne porteront pas leur voix sur eux.
Julius Rufin a par ailleurs informé que des sanctions ont été prises contre des membres de l’ANE qui sont à l’origine des manquements ayant conduit à l’annulation des législatives. Les sanctions vont de la suspension à la radiation pure et simple des membres de l’ANE et de ses démembrements reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés, a affirmé Julius Rufin Gouandé Baba.
Les concernés n’auront plus leurs salaires et pourront faire l’objet de poursuite judiciaire si leurs actes tombent sous le coup de la loi.
Les membres de l’ANE qui ont fait l’objet de sanctions, ont été dénoncés par les candidats pour avoir organisé des fraudes en faveur de leurs adversaires ou ont fait preuve d’incompétence. A ce sujet, ils n’ont pas transmis les procès-verbaux, conformément aux dispositions du code électoral.