“Tout le monde devrait intégrer la façon dont nous négocions entre nous et nous voulons aussi créer un système sur les moyens par lesquels les communautés économiques régionales (CER) peuvent harmoniser le commerce sur la continent”, a déclaré Janet Byaruhanga, un agent de santé de l’UA aux déléguées à la 4ème Conférence de deux jours des régulateurs africains dont le coup d’envoi a été donné mercredi dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba.
La conférence se concentre sur l’appui aux pays africains pour accélérer le rythme de création d’agences de réglementation de la médecine fonctionnelle aux niveaux national, régional et continental et renforcer les capacités des agences nationales créées pour la réglementation des médicaments.
“Les produits médicaux sont censés être des produits uniques et non pour faire des profits, mais plutôt pour le bien-être des populations africaines, ces produits doivent être enregistrés et approuvés dans le pays (africain) d’origine pour pouvoir voyager librement vers d’autres nations, sans entraves”, a ajouté le fonctionnaire de l’Union africaine.
La conférence continentale cherche également à créer une plateforme pour passer en revue les progrès accomplis dans la mise en œuvre du plan d’action quinquennal (2014-2018) pour renforcer les capacités de réglementation des produits médicaux dans la région et proposer des solutions pour relever les défis rencontrés par les pays membres.
La réunion est conjointement organisée par le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), la Commission de l’Union africaine et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).