‘’Les réformes introduites par la loi électorale du 23 janvier dernier apparaissent limitées. Ces dernières ne prennent pas suffisamment en compte les recommandations de la mission d’observation électorale de l’UE de 2002 », dénonce l’UE pour qui ‘’les modifications apportées (…) manquent de transparence (et) peuvent induire, par ailleurs, une insécurité juridique ».
Ces modifications, ajoute l’UE, ‘’ne semblent donc pas de nature à rassurer sur le caractère démocratique, inclusif et transparent de l’élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016 ».
Et l’UE de conclure : ‘’l’anticipation du scrutin de trois mois ne permettra pas une amélioration substantielle du fichier électoral; donc la qualité insuffisante risque d’affecter la crédibilité des résultats du vote ».
Dans le même communiqué, l’UE se montre préoccupée par le sort des membres et sympathisants des partis politiques arrêtés et en attente de jugement. Partant de là , l’Union européenne ‘’appelle le gouvernement congolais au respect des libertés fondamentales des candidats et de leurs partisans pendant les périodes de précampagne et de campagne électorale ».
En réaction à ce communiqué, le porte parole du gouvernement congolais et ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla, a fustigé l’attitude de l’UE, en soulignant qu’on ne pouvait pas juger des avancées des modifications du corps électoral congolais depuis Bruxelles.
‘’Puisque l’U.E n’envisage pas d’envoyer une mission d’observateurs au Congo, il est aussi interdit dans le futur qu’elle porte un jugement de valeur sur le déroulement de ce scrutin qu’elle que soit son issue », a affirmé M. Moungalla