‘’Nous sommes venus dire la reconnaissance du président Roch et de tout le peuple burkinabè à l’endroit de son frère Alassane Ouattara. Ça été pour l’occasion du président Ouattara de dire toute la disposition de la Côte d’Ivoire pour des relations fortes entre le Burkina et la Côte d’Ivoire et ce sont des relations anciennes » a poursuivi le diplomate burkinabé.
Selon lui, vu, ‘’la proximité des deux pays sur le plan géographique », c’est un intérêt ‘’pour nous tous d’avoir des relations sécurisées ».
La sécurité sous régionale, a-t-il souligné, est assez importante qu’il est ‘’important qu’on s’entende entre nous pour faire face à tous ces défis », parlant ‘’des menaces djihadistes pour lesquelles nous n’avons pas une maitrise ».
Le président Ouattara, a avancé M. Barry, a réaffirmé que la Côte d’Ivoire était disposée à aider le Burkina sur cette question.
‘’Et j’ai transmis un message de la même teneur du président Roch pour dire que le Burkina était aussi disposé à ce que tout se passe bien au niveau de la sécurité entre les deux pays notamment au niveau des frontières », a-t-il soutenu, se félicitant de la ‘’bonne mission » avec des ‘’résultats positifs ».
Sur les cas de Guillaume Soro et Blaise Compaoré visés, chacun, par un mandat d’arrêt international émis par la justice militaire burkinabé, le diplomate burkinabé assure que M. Ouattara et lui n’ont pas évoqué ces affaires, se gardant de dire que ‘’ les questions de justice, les gouvernants ne s’en mêlent pas directement ».
‘’Ce qui nous intéresse. C’est la forte relation qu’il peut avoir entre nos deux pays. Vous vous souvenez que les deux chefs d’Etat se sont rencontrés à Addis Abeba et ont parlé de relations de confiance. Et la confiance, c’est se parler, c’est se voir, c’est agir ensemble et c’est ce qui s’est passé samedi et on espère que d’autres gestes vont suivre si ça arrivait », a conclu le ministre Barry.
Samedi, les autorités ivoiriennes ont remis à son pays d’origine, le Burkina Faso, le sergent-chef Rambo, présenté comme l’homme de main du général Gilbert Dindéré qui a revendiqué le coup d’Etat de septembre 2015 dans ce pays.