
Alphonse Charles Wright, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, a annoncé d’importants changements structurels au sein de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF), moins de deux ans après sa création. Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à rationaliser et à cibler les opérations de la CRIEF.
Lors d’une réunion avec les magistrats de différentes juridictions, le 16 novembre 2023, Wright a révélé des plans pour une nouvelle législation destinée à redéfinir et à restreindre la compétence de la CRIEF. La loi proposée transférera un certain nombre d’affaires, actuellement du ressort de la CRIEF, vers les tribunaux de première instance.
Wright a souligné la nécessité pour la CRIEF de se concentrer spécifiquement sur les crimes économiques et financiers de grande envergure impliquant des fonds publics. À cette fin, le seuil des affaires traitées par la CRIEF devrait être relevé à 2 milliards. Cette réforme est perçue comme une étape cruciale pour garantir que les ressources de la CRIEF soient consacrées aux cas les plus graves de crimes économiques et financiers dans le pays.
Binta Barry pour conakrylemag.com