ÉCRIRE PAR DEVOIR DE MÉMOIRE !
Suite à l’agression portugaise du 22 novembre 1970 contre la Guinée, Petit Barry (à l’instar de nombreux autres cadres guinéens) a été arrêté et jeté en prison. Il passera près de 7 ans et demi (du 14 juin 1971 au 22 novembre 1978) au sinistre Camp Boiro (à Conakry) et dans son annexe du camp de Kindia (situé à 135 kilomètres de Conakry).
Au temps de la première République en Guinée, notamment entre 1965 et 1971, Mamadou Bowoi Barry, dit ‘’Petit Barry’’, avait occupé successivement les fonctions de Chef de division à la direction générale de la coopération internationale (au ministère des Affaires Étrangères), Directeur de la chaîne internationale de « La Voix de la Révolution (Radiodiffusion nationale de la République de Guinée)’’, Directeur du Bureau de presse du Président de la République, Député, membre de l’Assemblée nationale, Professeur (pro bono) à l’Institut Polytechnique Gamal Abdel Nasser de Conakry (IPGAN).
Après sa libération, Mamadou Bowoi Barry s’est envolé pour la Hongrie avec une ‘’bourse médicale’’. Et, après un séjour médical de six mois à Budapest, Petit Barry décide de ne plus rentrer en Guinée. Il obtient un poste de fonctionnaire international à l’Office des Nations Unies de Vienne (Autriche) et au Secrétariat des Nations Unies à New York, deux sièges des Nations Unies où il servira pendant 15 ans (de 1980 à 1995). De 1996 à 2010, le système des Nations Unies en général (et le Programme des Nations Unies pour le développement en particulier), ainsi que la Commission Européenne, le recrutement comme Conseiller en matière de gouvernance auprès d’une quinzaine de pays africains.
Aujourd’hui, il est marié et père de sept (7) enfants (dont quatre vivants). Et, dans son livre « Camp Boiro, sept ans sous le mont Gangan », le doyen Mamadou Bowoi Barry décrit les horreurs carcérales du régime Sékou Touré. Il parle aussi de comment il a découvert que « le fils du peuple (nom qu’il avait aimablement donné à Sékou Touré dans une de ses émissions à la voix de la révolution) » était un « tyran » sanguinaire, un « destructeur d’hommes » qui n’a aucune once de pitié.
Les évènements qui sont contés dans ce livre se déroulent presque tous dans la prison civile de Kindia, au pied du mont Gangan (qui culmine à 1 117 mètres d’altitude) où se trouvait le camp d’entraînement des soldats de la première région militaire, sise au Camp Kémè Boureima de Kindia.
A noter que ce livre est le premier d’une série sur le « Camp Boiro ». Il sera suivi (si Dieu le veut bien) d’autres livres dont les titres sont déjà connus.
Il s’agit de :
Livre II intitulé : « Veillée sous le Mont Gangan avec Samba Diallo »,
Livre III « Du Mont Gangan au Mont Kakoulima
Sept ans après : Retour au Camp Boiro
Livre IV : « L’agression portugaise du 22 Novembre 1970 contre la République de Guinée. Et si Sékou Touré savait tout… ou presque tout ? »
Livre V : « Sékou Touré tel que je l’ai connu »
Livre VI : « Poèmes de prison : Epines-1971-1978) ;
Livre VII : « Mémoires de mon enfance foutanienne et de ma jeunesse africaine
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— conakrylemag